Retour sur le spectacle vu à Jean Paulhan

Ça parle d’une famille qui est arrivée en France. La maman ne parlait pas français. C’était difficile de parler, ce n’était pas facile pour elle d’être autonome. C’était un spectacle avec une femme. Cette femme c’est une Kabyle qui venait de l’Algérie, un petit coin de berbères, elle était habillée en Kabyle, elle faisait des sketchs mais en langue française.

Elle racontait qu’en France dans la vie de sa famille c’était difficile, le père était dur, la mère n’avait pas son mot à dire. Les enfants par respect du père ne pouvaient rien dire, soi-disant par respect. La femme racontait des histoires d’elle mais aussi des histoires qu’elle avait entendues par des femmes qui apprenaient le français.

La femme disait qu’elle avait rencontré un garçon, c’était un Français, elle l’a présenté à sa famille. Ils n’étaient pas contents que son frère avait ramené une Française.

Elle a chanté des chansons aussi. Mais c’était en Kabyle, une que j’ai compris : elle parle de bébé. Une autre sur le mariage de son frère.

Elle a chanté des chansons kabyles, qu’ils faisaient dans les mariages et les fêtes et tout.

Voilà ce que j’ai noté, je ne sais pas si c’est ça ou non mais c’est juste pour comprendre un peu. Je pense que c’est comment on voit les choses, comment on ressent les choses. Parce que parfois entre ce qu’on entend et le temps après, on peut dérailler un peu, on peut oublier, rajouter, faire beaucoup de choses. J’ai une mémoire qui est un peu difficile. Faut avoir le temps pour que je comprenne un truc. Retenir tout ce que j’entends c’est un peu difficile, je ne fais pas attention. J’espère que ça va revenir ma mémoire. Quand j’étais jeune j’enregistrais tout, mais avec le temps, avec le passé dur, mon cerveau il a déraillé un peu.

Je vous souhaite une bonne journée, et à vous « Salam ». Salam c’est la paix.

Rachida,

ASL G2 du Mas de Mingue