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Evénements

Compte-rendu de la marche exploratoire du 12 mai au Mas de Mingue

Le mardi 31 mai a eu lieu au centre social Jean Paulhan, la restitution de la marche exploratoire organisée quelques semaines auparavant par quelques associations et institutions chargée du mieux vivres des quartiers prioritaires de la ville de Nîmes.

Ces dernières et des adhérentes ont été invitées à donner un aperçu de ce qu’elles aimeraient changer dans le quartier qu’elles habitent.

Le rappel des travaux à venir a été développé par Dolorès Roca tandis que des sujets tels que la végétalisation des espaces envahis d’encombrants, la mise en place de meilleurs services tels que la poste ont trouvé quelques réponses après des débats enflammé sur les responsabilités données à chacun pour le bon déroulement de ces améliorations.

Le CIL (Comité d’Interêt Local) fabriquera des jardinières à végétaliser et à arroser par de bonnes âmes du quartier, les associations et les habitants, a été proposée une boîte à livres, des réfections de la voirie et des chemins, une réflexion sur le tri des déchets et comment y faire venir les habitants.

Les délais semblent être différents pour les enlèvements en fonction des quartiers mais tout le monde n’est pas d’accord.

LA réunion s’est achevée après une heure et demie en se promettant de se revoir et de constater les améliorations, en attendant, il faudra débloquer quelques enveloppes et les utiliser à bon escient pour essayer de rendre un peu plus vivable un quartier définitivement à part de par son histoire, sa configuration et je l’espère pour toutes les habitantes, son avenir.

Cléo Trottin

Marche exploratoire au Mas de Mingue

Le mardi 12 mai au matin, nous sommes allées à la rencontre des quelques élus, financeurs et responsables d’associations du Mas de Mingue afin de faire « une marche exploratoire », qui avait pour but de constater en contexte les dégradations et d’évoquer les aménagements à faire dans le quartier. Nous nous y sommes rendues et avons donc représenté les habitantes du quartier.

Etaient présents, François Courdil, Yasmine Fontaine, Monsieur Massoudihodari Abdillahi, l’association la Pléïade et nous-mêmes.

Après avoir démarré du centre social en direction du collège, nous avons pu constater les premiers nids de poule sur le parking attenant au centre social, les voitures garées un peu n’importe où, et donc soulever le manque de places de parking dans le quartier en général.

Sur notre parcours, quelques points positifs (aménagement de jardins avec quelques bancs à l’ombre près du collège) et d’autres moins : état de certaines habitations, état des routes, état des bâtiments.

Notre parcours s’est arrêté au niveau de la Poste et nos adhérentes ont fait remarquer qu’elle était plus que souvent fermée et que le distributeur était de plus aussi souvent en panne…

Elles ont aussi évoqué l’absence de lieu pour y organiser des fêtes de mariage notamment depuis quelques années suite à un incident survenu à la salle des fêtes (il y a 7 ans) mais la demande ne semble pas avoir été prise en compte ce qui les a un peu déçues.

Le groupe de marcheurs est retourné à son point de départ (le centre social Jean Paulhan) et s’y est donné rendez-vous avec les mêmes acteurs pour y faire un compte-rendu des constatations et doléances le mardi 31 mai à 9 heures au centre social Jean Paulhan. Affaire à suivre donc…

Cléo et les groupes d’ASL

Tata Milouda au Mas de Mingue !!!!

Ahhh Tata Milouda…Une si belle et lumineuse femme que nous avons eu la chance de rencontrer à l’occasion d’un atelier d’écriture ce jeudi 10 mars avec les apprenantes de Quartier Libre.

Nous nous sommes donc rendues au centre social Jean Paulhan, armées de feuilles et de stylos (pour les plus organisées) et avons d’abord écouté l’histoire fabuleuse de cette grande Dame. Tata Milouda, une de ces guerrières que la vie n’a pas épargnées et qui a décidé de se prendre en mains à 50 ans en commençant par l’apprentissage du français, une langue qui représente pour elle la possibilité de s’émanciper et de raconter son histoire, l’histoire universelle d’un combat pour la vie et la liberté.

Bête de travail avant de devenir bête de scène, de participer au Jamel Comedy Club ou encore de faire salle comble un peu partout en France, apprenante acharnée qui « doit tout à ses formateurs », à ceux qui lui ont donné une chance d’apprendre et de comprendre, elle est également une lectrice invétérée. Petit à petit, elle se met à écrire, ses armes, ses amours : son stylo et son cahier.

Son atelier d’écriture ressemble déjà à un spectacle, une introduction à la théâtralité de l’existence, à l’expression des émotions et des sentiments. Elle met à l’aise, Tata Milouda , et surtout elle envoie beaucoup de lumière, de bonnes ondes et selon les apprenantes : « elle nous donne beaucoup de courage », « elle m’a motivé et émue ». J’avoue que moi aussi…

Vivre le présent, « CARPE DIEM », le passé n’existe plus et le futur nous appartient car chaque décision sera la clé d’un parcours et d’un cheminement vers la libération.

Libérée des hommes, libérée des obligations de mère au foyer, elle entreprend d’écrire un spectacle tout en restant engagée auprès des femmes isolées en France.

L’atelier tourne finalement autour du mot « discrétion », car elle vient de nous enjoindre à développer cette qualité dans tous nos projets de vie : ne rien dire, travailler pour soi, vivre pour soi et réussir enfin.

Que de bons conseils prodigués avec une rare bienveillance doublée d’une énergie débordante d’intelligence, merci Tata Milouda pour ce moment de féminisme moderne et éclairé.

Quartier Libre a découvert le spectacle interactif de Zohra Benslimane au centre social Jean Paulhan le lundi 15 novembre….


La comédienne a commencé par nous faire asseoir en un seul groupe de spectateurs et chacun a tiré une des répliques de sa pièce (des phrases qui étaient aussi des sujets de débat : la question du mariage interculturel, du conflit, des différences d’éducation entre garçons et filles…)
Le débat était lancé.
Ensuite nous avons tiré au sort un thème à illustrer sous forme de tableau de théâtre statique et nous avons constitué des groupes de 5/6 personnes.
En environ une demi-heure, nous avons discuté et décide d’illustrer deux familles étant contre un mariage interculturel/ interreligieux : chrétien/musulman.
Deux familles se faisaient face et dénigraient chacune, celle de l’autre, tandis que les mariés étaient aux anges.
Chaque groupe a joué son tableau et nous avons débattu de la vraisemblance des scènes, de situations similaires vécues par les spectateurs…
Ensuite le spectacle a commencé et nous avons pu reconnaître, tout au long de la prestation de Zohra les répliques qui nous avaient servies de support durant le premier temps de la représentation.
Ce spectacle musical était très intéressant et rythmé. Il parlait de son rapport à la musique occidentale et orientale, ses aspirations à changer les schémas familiaux, religieux et culturels. Les personnes présentes ont beaucoup réagi en racontant leurs expériences personnelles et en donnant leurs avis sur tout. Ça a été une première au théâtre pour Somaye notamment, qui a beaucoup apprécié. On a toutes trouvé ça super et très entraînant (parfait pour un spectacle musical).

Cléo et le groupe ASL